Le plus vieux circuit de France se trouve à Albi depuis 1962. Sa piste, longue de 3 565 mètres, attire près de 90 000 visiteurs par an et fait rayonner la ville, propriétaire du site, et ses alentours. « Nous proposons trois types d’activités : la location des infrastructures, de la piste, mais également des loges ou encore du parking, l’organisation de compétitions et de l’évènementiel », détaille Grégor Raymondis, directeur du circuit d’Albi.
3,5 millions d’euros
Le circuit, exploité par l’entreprise privée DS Events dégage un chiffre d’affaire annuel de 1,4 million d’euros. « La location amène la plus grosse part devant la compétition », précise Grégor Raymondis. « Il existe peu de circuits de ce genre en France. Les clients viennent de loin, voire de pays limitrophes. » Avec plus de 50 000 personnes qui se déplacent pour assister aux événements majeurs, dont 20 500 rien que lors des deux jours du Grand Prix Camions d’Albi, le centre-ville, très près, a de quoi se frotter les mains. « Un événement au circuit d’Albi a des répercussions sur les hôtels, les restaurants, les commerces, sachant que les participants restent au moins trois nuits », indique le directeur. « L’impact économique pour la ville est très important. Nous estimons les retombées financières indirectes pour Albi et les alentours à 3,5 millions d’euros. Nous donnons les informations de telle sorte à faire travailler tout le monde à tour de rôle. Notre politique est de ne faire aucune exclusivité. »
1,3 million d’euros
Les retombées induites s’ajoutent aux retombées indirectes. « Le Circuit crée 28 emplois entre les écoles de pilotage et les moniteurs indépendants, ce qui équivaut à 1,3 million d’euros », explique Grégor Raymondis. Quatre associations, dont le moto club d’Albi et l’association sportive automobile représentant 800 licenciés résident dans l’infrastructure. Le Circuit a aussi la volonté d’impliquer les entreprises locales. « Nous profitons des compétitions pour mettre un coup de projecteur sur l’activité », explique le directeur. « Lors du Grand Prix Camions, nous faisons venir des organismes de formation et Pôle emploi, car le secteur recrute. Pendant des événements liés à la moto, des mutuelles et des assurances sont présentes. Ces actions autour de l’économie, du travail et de la sécurité découlent de l’aspect sportif. »