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Édito

Le sport pour le développement et la paix

La pratique du sport est un moyen reconnu pour promouvoir la paix. Il surpasse les limites des frontières géographiques et les classes sociales. Il joue aussi un rôle significatif dans la promotion de l’intégration sociale et du développement économique dans les différents contextes géographiques, culturels et politiques. Le sport est un outil puissant de renforcement des liens, de promotion des idéaux de paix, de fraternité, de solidarité, de non-violence, de tolérance et de justice. Le devoir de faire face aux problèmes dans notre pays en situation de post-conflit peut être facilité par la présence du sport qui a la capacité d’unir les différentes couches sociales, de s’ouvrir à l’autre. Dans le cadre de ces efforts et en vue de permettre au sport de jouer pleinement son rôle de facteur de paix et de développement, il est important de mettre en place des passerelles à travers les actions organisées par les clubs, les collectivités, les fédérations sportives, l’Éducation nationale et le monde de l’entreprise. L’éducation est la base de tout, le respect en priorité des gouvernants, des enseignants, des anciens, des institutions, car aujourd’hui le sport-fric est devenu le Graal d’une jeunesse en quête de valorisation et d’identification. À travers la culture et le sport, de nombreux exemples ont montré que la diversité des pratiques peut donner de belles satisfactions. Aucune règle n’est exacte, car la formation et la volonté de transmettre sont souvent l’initiative d’un éducateur, d’un bénévole avec sa sensibilité. La nouvelle réforme de l’Éducation nationale souhaite lancer dès la rentrée 2019 dans les établissements volontaires un programme de cours le matin et de sport l’après-midi. Ce dispositif serait une chance de redonner à chaque jeune tout au long de son parcours scolaire un sens à l’épanouissement et à l’enrichissement culturel et sportif. Avec la réforme du Bac qui arrive à grands pas le sport fera partie des six autres matières principales, mais ne sera pas une spécialité afin d’être obligatoire pour tous les élèves. Le gouvernement compte bien faire du sport un pilier central du parcours scolaire, en vue notamment des Jeux olympiques de Paris 2024. Cela semble cohérent, à condition de se donner les moyens humains et financiers nécessaires.

« Le courage est le prix que la vie exige pour accorder la paix. »

Amelia Earhart

Pascal Rioche