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« Une longue saison ». C'est ainsi qu'Alexandra Tavernier qualifie son année 2017, elle qui a participé aux championnats du monde d'athlétisme à Londres. Elle n'y a pas atteint son objectif, à savoir entrer en finale, mais la Tricolore a réalisé sa meilleure performance depuis deux ans et sa médaille de bronze lors des Mondiaux de Pékin. Alexandra Tavernier n'avait alors que 21 ans et réalisait un jet de 74,39 mètres, son record personnel, pour aller chercher cette magnifique breloque. « Pour moi, le podium s’est passé très vite, et j’avoue ne pas avoir pensé à grand-chose (rires). Je n’ai même pas eu le temps de savourer, de penser à quelque chose, si ce n’est de trouver du regard mon père qui prenait des photos en tribunes », raconte la native d'Annecy, toujours très émue lorsqu'il s'agit d'évoquer ce premier grand moment de sa carrière de très haut niveau. Un podium qui n'était pourtant pas le premier d'Alexandra Tavernier, habituée à truster les titres et les médailles chez les jeunes, que ce soit lors des compétitions fédérales ou lors des rendez-vous Ugsel.
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Plus de maturité grâce au sport
C'est à l'Ugsel, alors qu'elle était en 5ème, qu'Alexandra Tavernier a commencé l'athlétisme avec son entraîneur de l'époque, Philippe Guerin. La Haut-Savoyarde affiche tout de suite des dispositions intéressantes. Elle devient championne de France Ugsel de disque... avant de se tourner vers le marteau, sur les conseils de son premier entraîneur. « J’avais un peu plus d’affinités avec le marteau ; c’est un sport où je trouve plus facilement mes repères et mes appuis. C’est donc presque logiquement que mon choix s’est porté sur le marteau », confirme l'athlète. Une discipline dans laquelle Alexandra Tavernier rafle tout chez les jeunes mais, plus important encore, la jeune femme se construit. Qualifiée d'écorchée vive et d'agressive à ses débuts, la native d'Annecy change progressivement de comportement grâce à la pratique du sport et gagne en maturité.
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La transmission déjà à l’œuvre
L'effet Ugsel ? Pour Alexandra Tavernier, ça ne fait aucun doute. « Je pense que je ne serais pas à ce niveau-là, si je n’étais pas passée par l’Ugsel. Cela a vraiment été le déclic qui m’a fait prendre conscience de mes progrès et qui m’a ensuite amenée vers le haut niveau ». Preuve de cette attirance toute particulière pour les compétitions scolaires, la Haut-Savoyarde les a disputées jusqu'au bout. « J’ai toujours adoré les compétitions Ugsel, et je suis d’ailleurs allée jusqu’en junior 3 en Ugsel, c’est-à-dire jusqu’à la dernière année possible. Il se dégageait une atmosphère familiale et conviviale ; j’y ai toujours vécu des moments exceptionnels ». Depuis, Alexandra Tavernier n'hésite d'ailleurs pas à échanger et à partager son expérience avec les jeunes élèves, comme lors des championnats de France Ugsel d’athlétisme en 2016, chez elle, à Annecy. Désormais étudiante, elle défend les couleurs de la Fédération Française du Sport Universitaire, comme lors des dernières Universiades... mais avec toujours l'Ugsel en tête et dans le cœur.